Histoire et patrimoine
À l’origine, le territoire de Saint-Basile-le-Grand fait partie de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly. En 1852, une partie de ce territoire est détaché de Chambly et annexé à Saint-Bruno-de-Montarville. Motivé à trouver une solution au problème de distance qui complique la pratique religieuse, un groupe de résidents dirigé par Basile Daigneault réclame une paroisse distincte, obtenue en novembre 1870 (le nom de la paroisse vient reconnaître le rôle qu’il a joué ainsi que sa promesse de don de terrain). La municipalité est officiellement reconnue le 15 juin 1871 et Basile Daigneault en devient le premier maire. Contrairement aux paroisses voisines riveraines du Richelieu, le cœur du village est implanté au milieu des terres, à proximité du nouveau mode de communication et de transport que représente le chemin de fer.
La nouvelle paroisse compte 680 habitants. Même si la plupart de ceux-ci souhaitent une église, il faudra attendre jusqu’en 1876 pour qu’elle soit construite. La fixation définitive des limites territoriales expliquent ce délai. Si un quai pour passagers est rapidement aménagé près du chemin de fer, ce n’est qu’en 1893 qu’est construite la première gare.
À l’aube du 20e siècle, le petit village est en pleine expansion et en 1920, on accorde à la Ville de Belœil le droit exclusif pour l’exploitation du service électrique sur le rang des Vingt-Quatre (rue Principale) et au village.
Dans les années 1930, la petite localité agricole compte au moins 7 fromageries et 91 fermes. En 1932, les archives municipales disparaissent dans l’incendie de la beurrerie de Léopold Bouchard, qui abritait également la salle du conseil. L’année suivante, c’est au tour de l’école du village de disparaitre dans un incendie. En 1934, une nouvelle école est construite face à l’église et est confiée à la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe.
En 1945, on crée la Coopérative d’électricité de Saint-Basile-le-Grand. Quelques années plus tard, les principaux chemins sont éclairés et la Ville assume l’entretien des rues. En 1956, d’importants tronçons du réseau d’aqueduc sont construits, assurant l’alimentation en eau pour les résidents. Au cours des années 1950, le premier agent de la paix est engagé. On se dote d’un camion à incendie et d’un service de pompiers volontaires. En 1968, un premier garage municipal est érigé sur l’avenue des Ormes aux fins d’entreposage des véhicules municipaux.
Les années d’après-guerre sont marquantes pour la croissance démographique et de nouveaux établissements scolaires deviennent nécessaires. En 1954, on procède à l’ouverture de l’école Saint-Basile, entrainant peu après la fermeture des écoles de rang. L’école Jacques-Rocheleau est ouverte en 1963 afin d’accueillir encore plus d’élèves. Lorsqu’un investissement devient nécessaire au maintien de l’école située au cœur du village, la commission scolaire offre le bâtiment à la corporation municipale, qui y transfère en août 1965 ses bureaux et archives, donnant ainsi à l’édifice sa vocation actuelle d’hôtel de ville.
Le 7 juin 1969, la Municipalité obtient officiellement son statut de ville et les armoiries avec la devise « Noblesse y demeure » sont dévoilées lors d’une cérémonie tenue à la fin de l’été. On souligne le centenaire en 1971 par de nombreuses festivités et, l’année suivante, on procède à l’inauguration officielle de la première bibliothèque au 54, montée Robert.
Dans les années 1980, le gentilé « Grandbasilois, Grandbasiloise » est désigné, un logo municipal est élaboré et l’école de la Chanterelle est construite au cœur du projet domiciliaire « Val des oiseaux ».
Malgré certains évènements moins heureux comme l’incendie d’un entrepôt de BPC en 1988, la population a toujours eu raison d’avoir beaucoup d’estime pour sa ville. Cette fierté est resplendissante en 1993 alors qu’est lancée une vaste campagne publicitaire invitant de futurs propriétaires à s’installer dans les nouveaux quartiers en pleine effervescence, dont le « Domaine du lac », donnant un souffle de jeunesse à Saint-Basile-le-Grand. En 1998, l’école de la Mosaïque est construite afin de répondre aux besoins des jeunes familles du secteur.
Les années 2000 sont marquées par l’ouverture du boulevard du Millénaire et de la gare du train de banlieue qui amènent de nombreux développements domiciliaires et commerciaux, contribuant à un nouvel essor économique.
Au cours des dernières années, la Ville a adopté des politiques et plans d’action portant sur la famille, la culture et le développement durable. Elle a multiplié les reconnaissances dans sa région et en province, dont les accréditations Municipalité amie des aînés et Municipalité amie des enfants; des sources de fierté qui rejaillissent sur toute la communauté grandbasiloise.
Sources : Volumes Regards sur ma ville (1993) et Album-souvenir des fêtes du 125e anniversaire de Saint-Basile-le-Grand (1997), archives municipales et Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand
Histoire des édifices municipaux
Aréna Jean-Rougeau
Cet édifice fut dédicacé officiellement le 4 décembre 1983 en hommage à Jean Rougeau qui, par son implication dans des activités sportives, en particulier lorsqu’il assuma avec honneur et dynamisme la présidence du principal circuit de hockey junior au Québec, a insisté sur la nécessité de discipline et de sécurité pour les jeunes dans la pratique de leur sport.
Le 11 mai 2012, le conseil municipal honorait Georges Robertson, officiel sur la glace de 1967 à 2012, en lui dédiant la chambre des arbitres afin de souligner sa ténacité et son engagement sportif et communautaire de même que sa contribution exceptionnelle à l’application et au respect de la règlementation du hockey.
Bibliothèque Roland-LeBlanc
L’Association des citoyens de Saint-Basile-le-Grand, constituée en 1964, est l’instigatrice du projet de mise sur pied d’une bibliothèque municipale pour lequel une demande de subvention publique est présentée en 1969 au nom de la communauté qui compte alors près de 3 500 Grandbasiloises et Grandbasilois.
Dans le cadre du Programme des initiatives locales du ministère de la Main-d’œuvre et de l’Immigration du Canada, la somme de 58 000 $ est octroyée pour l’aménagement d’un local, la sollicitation pour le don de documents, le catalogage et la reliure des livres. En vertu d’une entente avec la Ville et d’une résolution adoptée par les membres de l’Association, il est convenu que la bibliothèque soit remise officiellement à la Ville dès le parachèvement des travaux.
Le 1er mai 1972, le maire Roland LeBlanc officialise, par le règlement municipal no 66, l’établissement de la première bibliothèque publique à Saint-Basile-le-Grand, laquelle ouvre ses portes le 29 juin 1972 ; la première responsable municipale entrera en fonction le 5 octobre de la même année.
Destinée aux adultes et accessible un soir par semaine pour une période de deux heures, cette bibliothèque est inaugurée officiellement le 21 janvier 1973 au 54, montée Robert, dans un local de 750 pieds carrés.
En 1975, la bibliothèque obtient une première subvention de 4 500 $ du ministère des Affaires culturelles pour l’acquisition d’une collection de livres jeunesse.
Une augmentation du nombre d’usagers a justifié son déménagement en 1977 (25, avenue des Ormes – aujourd’hui le 39, rue Savaria) puis en 1980 (22, rue Savaria). En 1993, la Ville obtient une subvention pour la construction d’un édifice distinct d’une superficie de 8 000 pieds carrés, érigé au 40, rue Savaria, lequel est inauguré officiellement le 3 octobre. Dans les années 1990, la bibliothèque se classe 3e au Québec pour le nombre de prêts par résident.
Le 22 avril 2001, la Ville procède à la dédicace de la bibliothèque en hommage au magistrat qui a appuyé la démarche de l’Association des citoyens de Saint-Basile-le-Grand, monsieur Roland LeBlanc, maire de 1965 à 1980. En 2008, la salle Antonio-Gagnon, consacrée à la généalogie, est inaugurée.
Aujourd’hui, la bibliothèque municipale offre à ses abonnés une foule de services et une collection impressionnante comprenant des documents multimédias, des ouvrages de référence en généalogie ainsi que plusieurs ressources électroniques. Toujours près du public et en constante évolution, elle ouvre ses portes à tous les amoureux de la culture, avides de découvertes.
En savoir plus sur l’histoire de la bibliothèque…
1972 à 1976 | 1977 à 1979 | 1980 à 1992 | 1993 à 2013
Plaques commémoratives
Caserne de pompiers
Construit en 1968 en tant que garage municipal, cet édifice a abrité plusieurs services municipaux au fil des ans dont les travaux publics, la police et la sécurité incendie.
Centre civique Bernard-Gagnon
Le 18 avril 2005, les travaux de réfection et d’agrandissement de l’aréna Jean-Rougeau sont entamés afin de rénover le bâtiment existant et de créer une annexe pouvant accueillir des locaux polyvalents et communautaires.
Le 1er mai 2006, la première séance du conseil municipal est tenue dans le nouvel édifice que l’on désigne dès lors « centre civique » pour rappeler le rôle du citoyen dans la vie politique. Le centre civique Bernard-Gagnon est dédicacé officiellement le 4 juin 2006 en hommage à celui qui, à l’époque, venait de terminer un cinquième mandat consécutif en tant que premier magistrat de la Ville.
Plaque commémorative
Centre communautaire Lise-B.-Boisvert
Le 20 novembre 1998, le centre communautaire nouvellement construit en annexe à l’école de la Mosaïque est dédicacé en l’honneur de la fondatrice du Centre de bénévolat, Lise Blanchard Boisvert.
Plaque commémorative
Chalet Denis-Germain
Cet édifice construit sur le terrain du parc des Trinitaires est inauguré officiellement le 7 juin 2000 et dédicacé le même jour en l’honneur de celui qui fut élu conseiller municipal de 1976 à 1981, un Grandbasilois particulièrement impliqué dans la vie communautaire et sociale de Saint-Basile-le-Grand.
Le 6 novembre 2000, le Café jeunesse La Butte (devenu la Maison des jeunes La Butte en 2004) est accrédité en tant qu’organisme reconnu au plan directeur du Service des loisirs, de la culture et de la vie communautaire et se voit autorisé d’utiliser les locaux de cet édifice pour conduire ses activités.
Plaque commémorative
Dédicace du chalet Denis-Germain
Salle Jonathan‑Bussière
Le 26 mars 2023, la salle du Chalet Denis-Germain est dédicacée en l’honneur d’un fier Grandbasilois très impliqué au sein de la communauté, notamment auprès des jeunes.
Plaque commémorative
Édifice Jeannine-Trudeau-Brosseau
Cet édifice à vocation communautaire est construit en 1978 et dédié d’abord uniquement aux activités du Club de la Gerbe dorée puis, quelques années plus tard, les locaux sont partagés avec le Cercle de Fermières.
Le bâtiment est dédicacé officiellement le 24 août 2013 en l’honneur d’une Grandbasiloise bénévole qui en a assuré la présidence durant 15 ans.
Plaque commémorative
Édifice Léon-Taillon
Le garage municipal a été aménagé successivement au 25, avenue des Ormes (1968), au 140, boulevard Sir-Wilfrid-Laurier (1985) puis, en 1989, à son emplacement actuel, dans un édifice nouvellement construit au 200, rue Bella-Vista.
Le 27 juin 1993, l’édifice est officiellement dédicacé en l’honneur de Léon Taillon, premier employé municipal embauché en 1955.
Plaque commémorative
Édifice Léopold-Bouchard
À la fin du XIXe siècle, une fromagerie et une beurrerie occupent ce lieu, tour à tour propriété de Joseph Rocheleau et de Joseph Norbert Laporte, de la Société de beurrerie et de fromagerie de Saint-Basile-le-Grand, de Malo Lapalme, de Léopold Bouchard et puis de son fils, Jean. Ce dernier cède l’emplacement le 12 octobre 1982 à la Ville qui offre la maison Léopold-Bouchard en location au Centre de bénévolat.
Le 5 mai 2007, cette maison est la proie des flammes après avoir abrité le centre pendant 24 ans. La Ville procède à la reconstruction d’un édifice municipal en août 2008, bâtiment livré officiellement le 5 mars 2009 qui reçoit à nouveau les installations du Centre de bénévolat.
Plaque commémorative
Hôtel de ville
À la fin du 19e siècle, 110 élèves sont répartis dans trois arrondissements scolaires administrés par la Commission scolaire de Saint-Basile-le-Grand. Le 3 janvier 1895, l’inspecteur qui a la responsabilité d’évaluer les écoles soumet un rapport au surintendant du département de l’Instruction publique recommandant de reconstruire, pour le 1er septembre, l’école du village devenue trop froide pour passer un autre hiver. Le surintendant entérine cette recommandation et fait connaitre son désir de voir l’école déplacée plus au centre du village. Le bâtiment (situé entre les 224 et 226, rue Principale) est malheureusement incendié le 12 décembre 1933 sous le regard impuissant des résidents du voisinage.
Les commissaires font alors appel à la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph (la vocation de cette communauté étant de former du personnel enseignant pour les écoles de campagne) qui propose des plans et devis qu’elle fait préparer pour ses besoins. Comme le terrain doit être plus grand, l’école est ramenée au cœur du village. La Fabrique se déclare prête à louer un terrain situé en face de l’église pour 60 ans au cout de 1 $ par année. Comme ce site se trouve à proximité d’un hôtel et d’une écurie, un officier sanitaire est envoyé préalablement pour inspecter les lieux. Les enfants s’installent finalement, le 14 novembre 1934, dans les locaux de leur nouvelle école surnommée « le couvent » au 204, rue Principale.
Le dimanche matin, après la grand-messe, les assemblées publiques, qui se tenaient de 1923 à 1928 chez Léopold Bouchard (le feu de la beurrerie emportera une partie des archives) puis chez le marchand général Georges Aimé Roméo Lambert de 1928 à 1934, ont lieu dans la nouvelle école.
La croissance démographique entraine la construction des écoles Saint-Basile en 1954 (les assemblées publiques s’y déplaceront) et Jacques-Rocheleau en 1962. Après avoir loué pendant 20 ans le rez-de-chaussée du « couvent », la corporation municipale y transfère en 1965 ses archives et ses bureaux dans l’édifice devenu l’hôtel de ville, dont elle fera officiellement l’acquisition le 26 février de l’année suivante.
En 2018-2019, des travaux d’agrandissement sont réalisés afin de mieux répondre aux besoins en ressources humaines et d’offrir plus de services aux citoyens dans un même édifice administratif.
Sources : archives municipales, Regards sur ma ville (1993) et Album-souvenir des fêtes du 125e anniversaire de Saint-Basile-le-Grand (1997)
L’hôtel de ville, centre névralgique des mesures d’urgence
Advenant le déclenchement d’une mesure d’urgence et afin de pouvoir offrir tous les services essentiels aux citoyens, une imposante génératrice a été installée à proximité du stationnement. Entourée d’une clôture végétale en saule et d’un panneau insonorisant, cette génératrice permettra d’approvisionner l’hôtel de ville en électricité afin de permettre au personnel municipal de venir en aide aux sinistrés.
Arpège de l’artiste Louise deLorme
Conformément à la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du ministère de la Culture et des Communications, la Ville a présenté, lors du projet d’agrandissement de l’hôtel de ville en 2018-2019, l’œuvre intitulée Arpège de l’artiste Louise deLorme.
De style baroque, confectionnée en acier Corten d’un demi-pouce d’épaisseur et d’un poids approximatif de 1 500 livres, cette œuvre qui ne nécessite aucun entretien conjugue abstraction et figuration. D’une hauteur de 12 pieds, la sculpture anime le site entourant l’hôtel de ville et la place des Générations. Sise entre l’ancien bâtiment et la nouvelle section, Arpège permet de faire le lien entre le passé et le présent, entre le cœur villageois et la montagne. Cette pièce est la première œuvre d’art publique située sur le territoire de Saint-Basile-le-Grand.
Maison scoute Le castor dévoué
Cet édifice à vocation communautaire a été construit en 1984.
Plaque commémorative
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Biens patrimoniaux
Au fil du temps, des biens liés à l’histoire ont été remis à la Ville pour conservation. Ils témoignent de notre passé religieux, scolaire, commercial et architectural.
Bouteille de lait d’époque
Les membres du conseil municipal 2013-2017 ont fait l’acquisition d’une pinte de lait (équivalant à deux chopines ou 1,137 litre) embossée et identifiée LAITERIE ST BASILE LE GRAND DAIRY d’un ex-collectionneur de Saint-Albert, Denis Morin, et en ont fait don à la Ville en août 2015.
Une beurrerie est créée par Malo Lapalme vers 1910, laquelle est acquise en 1922 par Léopold Bouchard, diplômé de l’École de laiterie de Saint-Hyacinthe, en échange d’une terre à Bedford. Quelques années plus tard, le Dr Chevrier de Saint-Lambert convainc M. Bouchard de compléter son commerce avec une laiterie mais un violent incendie détruit le bâtiment en juillet 1932, en épargnant toutefois sa maison familiale attenante au 48, montée Robert. Sur les fondations des anciennes beurrerie et laiterie, M. Bouchard fait transporter une dépendance pour son fils, Jean, qui y élèvera sa famille jusqu’en 1981.
Jean Bouchard a accepté une offre faite par Henri Caillé, fils du cultivateur et marchand de glace, Joseph Albéric Caillé, de la Laiterie Mont Bruno Dairy inc. (nommée à la fin des années 1940 Caillé & fils et jusqu’à tout récemment Natrel) afin d’exploiter une route de lait à Saint-Basile-le-Grand, et ce, jusqu’à sa retraite en 1990.
Ce bien patrimonial qui témoigne de notre histoire collective est maintenant exposé au centre communautaire Lise-B.-Boisvert.
Sources : Plaque commémorative de l’édifice Léopold-Bouchard et notes de la Société d’histoire
Cloche de l’ancienne école du village
Dès son inauguration en 1934, l’école du village est coiffée d’un clocheton et la cloche signale le début des classes. Le bâtiment ayant été acheté par la Ville en 1966 et en vertu d’une clause du contrat de vente, suivant des travaux effectués sur le toit, la cloche fut retirée et remise à la commission scolaire. Son président tente alors de la vendre sans toutefois trouver preneur; la cloche est ainsi entreposée à l’école Saint-Basile (aujourd’hui un pavillon de l’école Jacques-Rocheleau).
En 2010, la nouvelle direction de l’école découvre la cloche dont on ne connait ni l’histoire ni la fonction, et la commission scolaire des Patriotes décide de remettre l’instrument à la Société d’histoire.
Après avoir été restaurée et installée sur un support mobile par la Ville, la cloche est finalement confiée comme bien patrimonial à la communauté grandbasiloise en 2011, dans le cadre du 140e anniversaire de constitution de la Ville.
La cloche est exposée au centre communautaire Lise-B.-Boisvert.
Fontaine du presbytère
Vers la fin du 19e ou le début du 20e siècle, une fontaine est installée devant le presbytère qui fut détruit par un incendie en 1948 mais la fontaine est sauvegardée puis elle orne dès l’année suivante la devanture de la nouvelle résidence du curé.
En 1954, la fontaine est remplacée par une statue de la Vierge puis elle est récupérée par la famille Chagnon. Lise Boulay et Yvan Chagnon la redonnent à la paroisse en 2015 en vue de son intégration dans un nouveau lieu public créé sur le terrain de l’église, la place des Générations, un projet d’investissement proposé conjointement par la Société d’histoire et la Fabrique/Unité pastorale lors du 1er processus de budget participatif.
Source : Richard Pelletier. Saint-Basile-le-Grand : Son cœur de village, Montréal, Les Éditions Histoire Québec et Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand, 2015, 268 p.
Maires
Le rôle de premier magistrat d’une ville est à la fois un honneur et une grande responsabilité. Depuis 1871, 24 Grandbasilois ont été élus pour représenter la population à ce titre.
Consultez la liste complète des maires à travers les années.
Patrimoine bâti
L’inventaire du patrimoine bâti de la Municipalité régionale de comté de La Vallée-du-Richelieu (MRCVR) est constitué de 1 028 biens décrits et géoréférencés dans 13 municipalités, dont 55 à Saint-Basile-le-Grand. Ces biens se démarquent par leur ancienneté, leur rareté et, en règle générale, leur authenticité.
Consultez l’inventaire du patrimoine bâti de la MRCVR.
Patrimoine religieux
À l’origine, le territoire de Saint-Basile-le-Grand fait partie de la paroisse Saint-Joseph-de-Chambly. En 1852, une partie de ce territoire est détaché de Chambly et annexé à Saint-Bruno-de-Montarville. Motivé à trouver une solution au problème de distance qui complique la pratique religieuse, un groupe de résidents dirigé par Basile Daigneault réclame une paroisse distincte, obtenue en novembre 1870.
Consultez les documents réalisés par la Société d’histoire afin d’en apprendre davantage sur la naissance et l’évolution de la paroisse!
Quelques événements…
Saviez-vous que… ?
Construction de l’église
Peu après la reconnaissance de la paroisse, une requête est adressée à l’évêque pour la construction d’une église et d’une sacristie. Des soumissions sont demandées au printemps suivant mais le projet est reporté à cause de l’incertitude entourant les limites de la paroisse et de l’impossibilité d’établir un acte de répartition.
En 1875, un nouvel architecte est embauché, Joseph R. Poitras, qui suggère des changements aux plans initiaux qui sont approuvés par Mgr Bourget. Un entrepreneur est également embauché, Camille Provost, menuisier de Longueuil, qui s’engage à réaliser l’ouvrage avant la fin de 1876 pour la somme de 14 300 $. Une cérémonie a lieu le 4 juin 1876 pour la pose de la première pierre.
Pour en savoir plus, procurez-vous un exemplaire du volume de la Société d’histoire Saint-Basile-le-Grand : son cœur de village ou consultez-le à la bibliothèque Roland-LeBlanc.
Exposition permanente de photos du patrimoine religieux
Une réalisation de la Société d’histoire de Saint-Basile-le-Grand
Dans le cadre du 140e anniversaire de la construction de l’église en 2016, douze photos grand format ont été installées à l’église afin de faire découvrir et de préserver la mémoire du patrimoine religieux à Saint-Basile-le-Grand selon deux thèmes : matériel (église, calvaire, cimetière) et immatériel (pratique du culte religieux, vie dans l’église, symbolique).
Adressez-vous à la Fabrique pour connaître les heures d’ouverture de l’église afin de visiter l’exposition.
Publications
Les passionnés d’histoire peuvent en savoir plus sur le passé de la ville en consultant ces documents ou en se les procurant à l’hôtel de ville (des frais peuvent s’appliquer en vertu du règlement annuel de tarification).
- Album-souvenir des fêtes du 125e anniversaire de Saint-Basile-le-Grand (1997)
Le patrimoine, l’histoire et le portrait de 104 familles grandbasiloises - Regards sur ma ville (1993)
Récit de la vie religieuse, scolaire et municipale
Toponymie
Apprenez-en plus sur l’histoire derrière les noms de rues grâce à la Commission de toponymie du Québec.